Richard Galliano, c’est une légende, le jazz à l'accordéon, c'est lui. En tous les cas celui qui a su donner des lettres de noblesse dans la musique improvisée à cet instrument qui était très éloigné de ces musiques. Pas tant que ça en fait. En discutant avec le public avant le concert dans une rencontre organisée par une grande chaîne de magasins spécialisés dans les produits culturels (et commençant par un F!) Richard précise que pour lui la musique de jazz vient de la danse, du bal et que tout vient de là qu'il faut y retourner sans cesse et y puiser de quoi dépasser les clichés du bal. D'où l'accordéon? Quoiqu'il en soit forte impression à la balance comme en concert. Accompagné de cette autre légende qu'est Charlie Haden et entouré des talentueux Clarence Penn à la batterie et Gonzalo Rubalcaba au piano, cubain au talent fou, ce fut un grand moment.
ça balance...
pendant la balance d’énigmatiques dialogues avec la régie son.. les photographes mitraillent à tout va. Richard se prête de bonne grâce au jeu de la notoriété...
Gonzalo est concentré sur ses partitions et les range méticuleusement.. Clarence se marre comme une baleine et n’arrête pas de tchacaboum sur ses cuisses, sur l’assistant, sur son blouson, sur tout ce qui passe... Charlie ne s'est pas déplacé, c'est un roadie qui tient la contrebasse pour régler les lumières...