Comme promis les images réalisées le 2 mars. Un concert rare et intrigant. Deux instruments (surtout l'un) peu associés au jazz, en tous les cas dans le dialogue instauré ce soir là. Harpe et accordéon. Isabelle est une prêtresse vaudoue qui tire un son délicat (c'est de la harpe) et mystérieux des cordes qu'elle caresse, frappe et tord pour leur faire dire ce qu'elles ont dans le ventre. L'accordéon nous entraîne de tangos en musette. Trop bon.
Une harpe pour changer. L'instrument est décalé dans cet univers de cuivres, peaux et laques de piano. Mais Isabelle n'est pas perturbée pour autant et nous gratifie de traits d'humour inattendus. On rigole bien, elle aussi.
Le site personnel d'Isabelle Olivier
Avec ses vêtements de noir et rouge l'effet grande prêtresse est garanti. Les cheveux roux mettent le feu aux instruments. Décidément les femmes sont au jazz ce que le piment est au couscous. Indispensables!
Un extrait du concert de l'Ecoutille