Les jams du soir, espoir
Dans le jazz, la jam (jam-session en globish, soit séance confiture!) est une tradition. Pas de festival, pas de jazz sans jam. Autant dire que ça pédale dans la marmelade comme ça peut.
A Lanloup comme ailleurs la jam démarre chaque soir après les concerts, vers 23h00. C'est au Kerganer le café qui dégaine les bières aussi vite que les notes (non je blague) que ça se passe. Musicien(ne)s qui étaient sur scène juste avant, ami(e)s de passage, musicien(ne)s du cru, tout le monde s'y colle. Et ça jamme à mort jusqu'à pas d'heure, entre conserves, boîtes de café, fromages de chèvre, confitures (tiens, quand je le disais), biscottes et paquets de pâtes. Et tutti quanti. Alléluia!
Jam-session avec Tommy Halferty de Ogham en guest-star guitar heroe, le seul héros de la guitare qui joue en sandales quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit et le lieu, sud comme ouest ou nord. Comme les grecs. Les héros.
Après la jam, l'apéro-jazz
Midi et soir pendant le festival mais je crois savoir que ça arrive également d'autres fois dans l'année, c'est l'apéro-jazz. Entre tintements de verres, toasts variés, rillettes et fromages, tartines et alcools, ça trinque et ça joue, ça piano et batterie, pou pou pi dou de temps en temps et tout ça bon enfant.