Zebson est un sacré personnage.
Il a beaucoup voyagé. Venu du Cameroun il est passé par Berlin et a atterri sans crier gare dans notre banlieue colorée. Il rit, parle, private-joke et digresse sans crier gare. Le concert est une soirée conte autant qu'une performance de griot allumé et déjanté. Il joue de la basse, acoustique et électrique, a une carrure d’athlète et un sourire à fondre. Il y a un moment que je ne l'ai pas vu. Qu'es-tu devenu Zébédé?
Une curiosité attirait tous les mâles regards
La batterie était tenue par une batteuse. Pas la moissonneuse. Non, seulement la charmante et désarmante Charlotte qui ne s'en est pas laissé compter par les viriles critiques qui n'ont pas manqué de doucement glisser sur son étanche plumage. Elle était pourtant d'une subtilité que tous les abatteurs de circonstance n'ont pas toujours. Les batteuses commencent à faire parler d'elles, à juste titre, voir Anne Paceo qui affole certaines gazettes, car elles ont bien souvent compris qu'une délicate caresse fait mieux parler les peaux des tambours et fûts qu'une chevauchée de baguettes en rut laissant pousser de tonitruants cris de douleur affolante. Les batteuses sont des battantes et elles ont bien raison!
Zebson Pindy (basse), Eric Rohmer (saxo), Salvatore Catalano (piano), Charlotte Louledjian (batterie)
Les liens
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=jQZczVlAFII