Richard Galliano interprète Nino Rota
Rien à dire. Juste écouter. Le léger gonflement des soufflets qui prennent le vent. Embarquer pour les faubourgs de Rome, les virées imbibées entre les eaux de la Fontana di Trevi et les ruines de la Via Appia. Fellini nous rejoint dans la nuit. Et Rota est magnifié par le doigté de Galliano.
S'oublier enre les bras de Galliano
Les femmes perdues ne sont pas loin. Elles s'étirent entre les bras du magic Riccardo. Lentement, langoureusement, puis se sauvent . On a beau hurler leur nom en leur courant après. Il est déjà trop tard? Une clarinette sautillante comme une tarentelle de Mauro Negri plus loin, des cordes lancinantes de Sylvain Le Provost pour se lamenter du départ de sa dernière conquête, le son enivrant des peaux et cymbales de Mattia Barbieri pour oublier sa dernière conquête et la trompette endiablée de Nicolas Folmer qui noie les copains quand on se répand dans le souvenir de ses amours enfuis.